BOUSSY ACTUA n°60 novenbre 1991

Suplicié
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FAYET, c'est le plus réaliste mystère de la métamorphose ferrailleuse.
Elle puise dans notre monde-déchet la matière première de ses rêve éveillés.
Inlassablement, elle sort de la crasse métallurgique l'enfantement de
l'extaordiaire reliquaire de son inconscient parpaillot où l'homme et son
bestiaire interpellent ses démons: c'est un sculpteur vigoureux.
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LE PROGRES 1er decembre 1991

Don
Quichotte
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Pour Jacqueline FAYET la sculpture est "un cri de révolte".
Elle sait d'ailleurs, si bien traduire
la souffrance, celle des personnes déplacées,
ou celle des oiseaux englués
dans une marée noire. A partir
de matériaux de récupération,
de morceaux de feraille informes, elle
construit son sujet de façon
quasi-architecturale. Elle soude, façonne,
ponce et de ce travail parfois ingrat,
surgissent des objets parfaitement équilibrés
dans l'espace. Face à son "Don
Quichotte" on reste impressionné
par la maîtrise avec laquelle
elle traite le métal, guidée
par la force et une audace exceptionnelles.
Son art prend sa pleine signification
dans la puissance expressive de l'ensemble.
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LE NOUVELLISTE (Suisse)

Couple
Symbiose
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"Art brut et maîtrise technique. dans la lignée de Giacometti, on a ici
affaire à une sculpture explosive et presque mécanique, une maîtrise technique
dans l'art du fer soudé tout à fait singulière.
Jacqueline Fayet parvient à rendre la détresse humaine avec une parfaite
sobriété de moyens et révèle avec subtilité les réalités cachées. Elle dépasse
en quelque sorte le symbole fini, parvient à contourner la lourdeur du métal
vers une suprême légèreté des formes." |
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